Général Charles Xavier Brenot • 1868-1933

A research project about the life of French General Charles Xavier Brenot.

Saturday, February 13, 2010

Légion d'Honneur

22 online scanned documents regarding Charles Xavier Brenot and his Légion d'Honneur decoration.
[Thanks to Stéphan Agosta for the source]

Monday, March 20, 1995

I am a grand-son of General Brenot and, although I haved lived in the United States since the early 1970's and am a naturalized American citizen, I keep the genealogy tree for my family on both sides of the Atlantic. I am particularly interested in any information regarding General Brenot. Thank you for your interest and for any assistance you may provide.


Je suis l'un des petit-fils du Général Brenot et, bien que j'habite aux Etats-Unis depuis le début des années soixante-dix et que je sois citoyen américain, je tiens à jour l'arbre généalogique de ma famille des deux côtés de l'Atlantique. Je suis tout particulièrement intéressé par toute information concernant la vie du Général Brenot. Merci de l'intérêt que vous y prendrez et des renseignements ou documents que vous pourriez procurer pour ce projet.



François R. Brenot



Lieutenant Colonel Brenot

BRENOT (CHARLES-XAVIER), général. Né à Guémené[-sur-Scorf] (Morbihan), le 23 mars 1868, il entra à S.-Cyr le 30 oct. 1889 et en sortit dans l'infanterie. Il fit une grande partie de sa carrière en Algérie et, en 1898, faisait partie des francs-sahariens du Sud-algérien. Adjoint au colonel Godron, il entra avec lui à Figuig. En 1914, il partit au front comme chef de bat. au 74º de ligne et prit le commandement du régiment après la bataille de l'Ourcq. Il prit part à toutes les grandes batailles de la guerre, fut promu colonel le 19 avr. 1918 et général de brigade le 18 mai 1926. Il prit sa retraite deux ans plus tard et mourut à Paris en déc. 1933.


Arch. de la Guerre. É. FRANCESCHINI. 
Dictionnaire de biographie française, 1956, Paris, France





Mentioned in:


Plaque de rue à Guémené-sur-Scorff, 56 Morbihan, France, lieu de naissance du général

Plaque de la "RUE GENERAL BRENOT" à Guémené-sur-Scorff, 56 Morbihan, France

(lieu de naissance du général)
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La bataille de Verdun

La bataille de Verdun


Le 29 mars 1916, les hommes débarquent à Sommeilles et cantonnent deux jours dans les ruines du village de Villette, devant Loupy. Quatre jours plus tard, le 2 avril, des camions les emmènent à Baleycourt, au sud-ouest de Verdun. A cet instant précis, la situation est très mauvaise. Une division fraiche allemande à réussi à déboucher du fort de Douaumont, s'est emparée du plateau et du ravin de la Caillette, et a atteint le ravin du Bazil. Le moment est critique. Le fort de Douaumont est débordé au sud, le fort de Vaux à l'ouest. La 5e Division est la première du 3e Corps à être arrivée en renfort. Et encore, le général Mangin n'a pour l'instant sous la main, que le 74e R.I. Il s'adresse alors au lieutenant-colonel Brenot et lui dit : "Mon ami, ne faites ni une, ni deux, empoignez moi les Boches et allez-y à la grenade." Dès la chute du jour le 74e se met en marche vers le secteur menacé à travers les ruines fumantes de Verdun et du faubourg Pavé, encombré de troupes et de convois, avant de gravir les pentes de Belleville. La marche est pénible et lente car les Allemands arrosent le secteur d'obus. Très vite, le régiment subit des pertes sévères. Vers minuit, les éléments de tête atteignent le fort de Souville, où les hommes reçoivent des munitions et des outils, toujours sous le bombardement ennemi. Puis la marche reprend, sur la piste qui serpente à travers les débris du bois de Vaux-Chapitre. A quatre heures du matin, le 3 avril, le 1er et le 2e bataillon sont en place, face au fort de Douaumont, retranchés derrière le talus du chemin de fer qui longe la pente sud du plateau de la Caillette. En arrière, le ravin du Bazil est noyé dans les gaz asphyxiants, et transformé en mer de feu par les obus qui tombent sans discontinuer.


A 6 heures 30 les soldats du 74e se lancent à l'assaut. Le 2e bataillon progresse vers le sommet du plateau, alors que le 1er bataillon s'engage dans le ravin de la Caillette, pour remonter vers Douaumont. Les Allemands quant à eux, ont pris position sur la crête et à la naissance du ravin. Ils ouvrent un feu meurtrier sur les soldats français, déjà pilonnés par les obus. Sur le plateau, la lutte est furieuse et nos troupes progressent très lentement. Les pertes augmentent à chaque minute. Enfin, l'objectif est atteint, et il faut s'y maintenir. Les hommes s'enterrent sur place, et toute la nuit, travaillent à improviser des barricades dans les boyaux ennemis. Le 1er bataillon a perdu beucoup d'hommes, tués et blessés. Au nombre des blessés, Marcel Devin, grièvement atteint d'un éclat d'obus dans la poitrine.


Avec mille difficultés, il est emmené vers un poste de secours, puis par la suite il sera évacué vers l'arrière jusque dans un hôpital de Rouen. Pour lui la guerre est finie. De constitution déjà fragile, il ne parvient pas à se remettre de sa blessure, et finit par succomber le 7 août 1917. Il avait 33 ans. Maigre consolation, un secours "immédiat" de 150 francs sera versé à sa veuve le 4 décembre 1917. Cette action du 3 avril vaudra au 74e R.I. d'être cité à l'ordre du jour de la 2e Armée par le général Nivelle : "Le 3 avril 1916, le 74e R.I., commandé par le lieutenant-colonel Brenot arrive sous le feu de l'ennemi, dans un secteur nouveau, où l'ennemi avait fait brèche la veille, a immédiatement rétabli la situation par une brillante contre-attaque ; a poursuivi vaillamment sa tâche pendant six jours consécutifs, arrachant morceau par morceau plusieurs tranchées à l'adversaire, malgré de violentes réactions de sa part, et lui infligeant des pertes considérables".



Source:
Association 1914-1918 • Généalogie militaire, comment débuter ? par Thierry Guilbert




Le Souvenir des deux Guerres Mondiales au Maroc.

Les préparatifs de l'assaut


A partir du 24 avril 1916, le RMTM participe à la bataille de Verdun, engagé par fractions dans l'enfer de la rive droite. Du 22 au 24 mai, lors de la première tentative de reprise du fort de Douaumont, le 4e bataillon du régiment de tirailleurs marocains va s'illustrer sous les ordres du commandant Poulet.

Le 19 mai 1916, le 4e bataillon du régiment de marche de tirailleurs marocains est laissé à la disposition du général Mangin pour une opération spéciale qui n’est autre que la tentative de reprise du fort de Douaumont.

Ce fort, tombé bêtement entre les mains allemandes dès les premiers jours de l’attaque allemande sur Verdun, fin février 1916 revêt une double importance stratégique mais aussi et surtout symbolique. Sa reconquête par les Français serait non seulement bienvenue pour les opérations sur le terrain mais serait aussi un formidable encouragement pour les poilus de Verdun et d’ailleurs ainsi que pour l’ensemble de la nation.

Dans la nuit du 27 au 28 avril, le colonel Poulet, chef du bataillon accompagné d’un officier par compagnie effectuent une première reconnaissance dans le ravin du Bazil.

Le 5 mai, la 13e compagnie détachée au nord de Fleury devant Douaumont est assez éprouvée au cours d’une attaque de nuit qui permet de prendre pied à la lisière sud du réduit Vigouroux et de rectifier le front de la tranchée Couderc.

Le 5 mai, Poulet est convoqué au fort St Michel (sud-ouest de Douaumont), PC du général Peillard qui commande la 28e division d’infanterie. Les 3 compagnies restantes du bataillon sont mises à sa disposition afin de participer à l’attaque par la 55e brigade des tranchées Dixmude, Derrien et Rivalain tenues par les Allemands. Dans cette affaire, le rôle des Marocains est de couvrir l’aile droite attaquante en s’emparant des ouvrages de flanquement allemands dans la tranchée Morchée et le réduit Vigouroux.

Dans la nuit du 6 au 7 mai, le chef de bataillon et les commandants de compagnie exécutent une mission de reconnaissance des positions au nord de Fleury en préparation de l’attaque. Le 7, le commandant Poulet rend compte des résultats de cette mission au général Peillard enfermé dans un fort St Michel qui subit un bombardement intense des Allemands. En effet ces derniers ont déclenché une très violente attaque sur les positions au nord et à l’ouest de Thiaumont. Dans ces conditions nouvelles l’attaque prévue du bataillon marocain et de la 55e brigade est remise à une date ultérieure. Le bataillon reste alors en cantonnement d’alerte à la caserne d’Authouard.

Le 17 mai, Poulet est informé qu’il doit placer les 3 compagnies du 4e bataillon à la disposition du général Mangin, qu’il rencontre le 18 à 10 heures du matin pour recevoir des instructions verbales concernant l’offensive envisagée sur le fort de Douaumont.

Le 21 mai, le bataillon quitte le casernement à 18h45 pour rejoindre la Fourche (intersection des chemins Verdun Souville et Verdun Fleury) à 20 h. Les compagnies marchent à 5 minutes d’intervalle et les sections à 30 pas en file indienne. A la Fourche, un obus de gros calibre occasionne des pertes dans l’une des compagnies. C’est au milieu de nappes de gaz lacrymogènes qui contraignent les Marocains à mettre leurs masques et sous un violent bombardement que les soldats arrivent à 23 h 25 au ravin du Bazil. Là, le fameux lieutenant-colonel Brenot qui s’est illustré avec ses hommes du 74e RI début avril en contre-attaquant victorieusement dans les ravins de La Caillette et du Bazil, demande au commandant Poulet de se tenir en réserve sur la voie ferrée (pente nord du ravin) en attendant de connaître les emplacements à occuper. Les rares abris sont tous occupés par des compagnies du 74e et par des territoriaux venus là pour exécuter des travaux de terrassement et qui se retrouvaient bloqués sous le bombardement.


Source:
• Une histoire commune : 1-Le Maroc aux côtés de la France dans la Grande Guerre - A/ Les troupes marocaines dans la Première Guerre mondiale (1) —
UN EXEMPLE DE L'ENGAGEMENT HEROIQUE DES TIRAILLEURS MAROCAINS : LE 4e BATAILLON DU RMTM S'ILLUSTRE LORS DE LA TENTATIVE DE REPRISE DU FORT DE DOUAUMONT, LES 22, 23, 24 MAI 1916






Le 74e R.I. Un régiment normand dans la Grande Guerre.
Le remarquable blog de Stéphan Agosto (un passioné du 74è R.I.)

Cimetière des Batignolles

"Le P'tit Bonhomme"
 (avec dessin au crayon)

Et... paf dans l'pif !

Le 74è sur le papier

Petit drame dans le grand drame...

Une patrouille allemande

Une journée plus agitée...

Premier Noël de guerre

Légion d'honneur